For The Memory Of a Live Time
16.09.2017 › 20.01.2018
Adrien Vescovi
Précurseurs-sombres
10.03.12 › 04.04.12
Philip Vormwald
Ah, ah, ah, animal
11.01.12
Quentin Maussang
Jean-Alain Corre
12.09.09 >24.10.09
A Johnny Machine
For The Memory Of a Live Time
16.09.2017 › 20.01.2018
Adrien Vescovi
Adrien Vescovi (1981) est un artiste français, actuellement installé à Marseille et Les Gets, Haute Savoie. Il développe depuis quelques années une pratique en perpétuelle transformation, selon une cadence à révolution douce, emprunte des conseils Du bon usage de la lenteur*. Ses occupations et gestes croisent les champs de la peinture et du travail textile artisanal. Ses toiles abstraites peuvent être lues comme des allégories du paysage. Composées et assemblées de tissus souvent chinés, elles infusent et se teintent de colorants organiques ou chimiques que lui donnent les éléments, la nature ou l’environnement urbain. (* : Pierre Sansot, Du bon usage de la lenteur, Payot – 2000)
Partenaire : Biennale d’Art Contemporain (Lyon)
Précurseurs-sombres
10.03.12 › 04.04.12
Philip Vormwald
« On peut imaginer un chaos plein de potentiels : comment mettre en rapport les potentiels ? Je ne sais plus dans quelle discipline vaguement scientifique, on a un terme qui m’avait tellement plu, que j’en ai tiré partie dans un livre, où ils expliquaient qu’entre deux potentiels se passait un phénomène qu’ils définissaient par l’idée d’un sombre précurseur. « Le précurseur sombre », c’est ce qui mettait en rapport des potentiels différents. Et une fois qu’il y avait le trajet du sombre précurseur, les deux potentiels étaient comme en état de réaction. Et, entre les deux, fulgurait l’événement visible : l’éclair. Il y avait le précurseur sombre et puis l’éclair. C’est comme ça que le monde naît. Il y a toujours un précurseur sombre que personne ne voit et puis l’éclair qui illumine. C’est ça le monde. Ça devrait être ça la pensée. Ça doit être ça la philosophie. C’est ça aussi la sagesse du Zen. Le sage, c’est le précurseur sombre et puis le coup de bâton – puisque le maître Zen passe son temps à distribuer des coups de bâton – c’est l’éclair qui fait voir les choses. »
Gilles Deleuze, « Z comme Zigzag », dans L’Abécédaire de Gilles Deleuze avec Claire Parnet, 1988-1989.
Ah, ah, ah, animal
11.01.12
Quentin Maussang
« Ne vous imaginez pas, camarades, que le leadership est un plaisir. Au contraire, c’est une responsabilité profonde et lourde. Personne ne croit plus fermement que Napoléon camarade que tous les animaux sont égaux. Il ne serait que trop heureux de vous laisser prendre vos décisions pour vous-mêmes. Mais parfois, vous pourriez prendre de mauvaises décisions, camarades, et alors où devrions-nous être?
Extrait de La ferme des animaux, George Orwell, 1945.
Ah, ah, ah, animal est une exposition d’un soir et performance. Il s’agit du troisième extrait de la résidence du jeune vidéaste lyonnais Quentin Maussang chez Néon, initiée en 2011.
Jean-Alain Corre
12.09.09 >24.10.09
A Johnny Machine
«Dans les supermarchés, le rayon le plus beau est celui des produits d’entretien. Johnny peut passer des heures à contempler toutes ces petites constellations mises les unes à coté des autres.» Jean-Alain Corre
Jean-Alain Corre développe, depuis 2005, un «feuilleton-exposition» intitulé «Johnny». Johnny -sorte de double fictionnel de l’artiste- est un homme lambda, un ouvrier à l’usine, un par millier au centre commercial un samedi ; un figurant de la vie ordinaire qui s’autorise parfois à emprunter des attitudes ou lubies d’un personnage de roman ou de film. Nous, spectateurs, ne le croisons jamais vraiment, en revanche chacune des pièces et des expositions de l’artiste nous entraînent dans les errances mentales de ce personnage. Jean-Alain Corre aime préciser que le nouvel épisode chez Néon, A Johnny machine, se réclame du productivisme russe ! L’artiste en effet, s’attache à la beauté quasi insoupçonnée de l’efficacité et de l’utile pour construire Generatorscape, une sculpture-outil, pour assembler Driller-Killer ou Psychobuilding – pendants quasi naturels et théoriques, et pour réaliser (avec Pierre Bonnouvrier) Scie, une pin-up impudique au mur. (…)
Partenaire :
Adrien Vescovi, C.O.O.B.E.A.M.G.R.U., 2017 – lin, teinture végétale (carotte sauvage, lichen) et minérale (ruffe), coloration aléatoire – 30 pièces de tissus et 3 ensembles sur châssis – dimensions variables. Vue de l’exposition For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Adrien Vescovi, June to August 2017, 2017 – décoctions (carotte sauvage, lichen, ruffe) sur papier – 36 pièces – 48x36cm. Vue de l’exposition For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Adrien Vescovi, Mary, 2017 – 165x290cm. Bonny, 2017 – 160x279cm, Sharon, 2017 – 277x184cm – lin sur châssis, teinture végétale (carotte sauvage) et minérale (ruffe), coloration aléatoire, solarisation. Vue de l’exposition, For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Adrien Vescovi, Vue de l’exposition For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Adrien Vescovi, C.O.O.B.E.A.M.G.R.U., 2017 – lin, teinture végétale (carotte sauvage, lichen) et minérale (ruffe), coloration aléatoire – 30 pièces de tissus et 3 ensembles sur châssis – dimensions variables. Vue de l’exposition For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Adrien Vescovi, C.O.O.B.E.A.M.G.R.U., 2017 – lin, teinture végétale (carotte sauvage, lichen) et minérale (ruffe), coloration aléatoire – 30 pièces de tissus et 3 ensembles sur châssis – dimensions variables. Sans titre, 2017 – Décoctions (carotte sauvage, lichen, ruffe) en pot – 18 pièces – dimensions variables. Vue de l’exposition For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Adrien Vescovi, Sans titre, 2017 – Décoctions (carotte sauvage, lichen, ruffe) en pot – 18 pièces- dimensions variables. Vue de l’exposition For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Adrien Vescovi, C.O.O.B.E.A.M.G.R.U., 2017 – lin, teinture végétale (carotte sauvage, lichen) et minérale (ruffe), coloration aléatoire – 30 pièces de tissus et 3 ensembles sur châssis – dimensions variables. Vue de l’exposition For The Memory Of a Live Time, Néon, Lyon, 2017. Photo : Jules Roeser / Picabel, 2017.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Stores de la parfumerie, 2011, graphite sur papier, 90x120cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Dispositif de filtres, 2011, graphite sur papier, 90x120cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Bunker, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Précurseurs sombres, 2011, graphite sur papier, 70x90cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Tv set, 2011, graphite sur papier, 90x120cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Melittas pool, rails, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Outils de constructions, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Indoor derrick, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Peine de mort, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Quentin Maussang, Ah, ah, ah, animal, 2012, moniteurs, lecteurs dvd, bois. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Ah, ah, ah, animal, 2012, moniteurs, lecteurs dvd, bois. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, pâte à modeler, ficelle, acrylique sur toile. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, pâte à modeler, ficelle, acrylique sur toile. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Le singe, 2012, vidéo en boucle, 51 secondes. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Masque, 2012, carton peint, ficelle, 40x50cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Quentin Maussang, Sans titre, 2012, aquarelle, 24x32cm. Vue de l’exposition Ah, ah, ah, animal, Néon, Lyon, 2012. Photo : Maxime Rizard / Néon.
Jean-Alain Corre, Generatorscape (détail), 2009, acide, graisse, lessive, moteur, compresseur, plastique, dimensions variables. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009
Jean-Alain Corre, Generatorscape (détail), 2009, acide, graisse, lessive, moteur, compresseur, plastique, dimensions variables. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009.
Jean-Alain Corre, Generatorscape (détail), 2009, acide, graisse, lessive, moteur, compresseur, plastique, dimensions variables. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009.
Jean-Alain Corre, Generatorscape (détail), 2009, acide, graisse, lessive, moteur, compresseur, plastique, dimensions variables. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009
Jean-Alain Corre, Generatorscape (détail), 2009, acide, graisse, lessive, moteur, compresseur, plastique, dimensions variables. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009.
Jean-Alain Corre, Generatorscape (détail), 2009, acide, graisse, lessive, moteur, compresseur, plastique, dimensions variables & Jean-Alain Corre, Driller-Killer, 2009 chaussure, gingembre, vis, pointure 43. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009.
Jean-Alain Corre, Generatorscape (détail), 2009, acide, graisse, lessive, moteur, compresseur, plastique, dimensions variables & Jean-Alain Corre, Driller-Killer, 2009 chaussure, gingembre, vis, pointure 43. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009
Jean-Alain Corre, Psycho Building, 2009, gingembre, vis, citron, 60x25x40cm. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009.
Jean-Alain Corre, Psycho Building, 2009, gingembre, vis, citron, 60x25x40cm. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009.
Jean-Alain Corre, Johnny à l’usine (détail), 2009, texte, papier, vis, A4x7cm. Vue de l’exposition A Johnny Machine, Néon, Lyon, 2009.