Précurseurs-sombres
10.03.12 › 04.04.12
Philip Vormwald
Fanny Torres
05.06.09 >18.07.09
Aristologie
Précurseurs-sombres
10.03.12 › 04.04.12
Philip Vormwald
« On peut imaginer un chaos plein de potentiels : comment mettre en rapport les potentiels ? Je ne sais plus dans quelle discipline vaguement scientifique, on a un terme qui m’avait tellement plu, que j’en ai tiré partie dans un livre, où ils expliquaient qu’entre deux potentiels se passait un phénomène qu’ils définissaient par l’idée d’un sombre précurseur. « Le précurseur sombre », c’est ce qui mettait en rapport des potentiels différents. Et une fois qu’il y avait le trajet du sombre précurseur, les deux potentiels étaient comme en état de réaction. Et, entre les deux, fulgurait l’événement visible : l’éclair. Il y avait le précurseur sombre et puis l’éclair. C’est comme ça que le monde naît. Il y a toujours un précurseur sombre que personne ne voit et puis l’éclair qui illumine. C’est ça le monde. Ça devrait être ça la pensée. Ça doit être ça la philosophie. C’est ça aussi la sagesse du Zen. Le sage, c’est le précurseur sombre et puis le coup de bâton – puisque le maître Zen passe son temps à distribuer des coups de bâton – c’est l’éclair qui fait voir les choses. »
Gilles Deleuze, « Z comme Zigzag », dans L’Abécédaire de Gilles Deleuze avec Claire Parnet, 1988-1989.
Fanny Torres
05.06.09 >18.07.09
Aristologie
Un peu de philosophie, un soupçon de politique, de la mélancolie et de la métaphysique. Voilà les ingrédients préférentiels de la jeune artiste Fanny Torres. A ceux-ci, peuvent s’ajouter : du spectacle, de la poésie et de la kitcherie! Un mélange explosif qui lui permet d’aborder (développer, questionner et tordre) la notion de «l’être ensemble», voire celle de «l’amour» ; devenues objets de l’œuvre autour desquels gravitent divers sujets.
Chez Néon, pour sa première exposition individuelle, nous découvrons «Une projection Karaoké interrogeant la transmission post-mortem de ce que nous sommes et le «comment se transmettre». Portée par un couple soliste (deux ‘je’) et un chœur (le ‘on’), cette vidéo Karaoké rejoue en dialogue et en chansons le duel de l’être seul face, avec et contre l’être collectif.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Stores de la parfumerie, 2011, graphite sur papier, 90x120cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Dispositif de filtres, 2011, graphite sur papier, 90x120cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Bunker, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Précurseurs sombres, 2011, graphite sur papier, 70x90cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Tv set, 2011, graphite sur papier, 90x120cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Melittas pool, rails, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Outils de constructions, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Indoor derrick, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Philip Vormwald, Peine de mort, 2011, graphite sur papier, 40x60cm. Vue de l’exposition Précurseurs-sombres, Néon, Lyon, 2012. Photo : JAC / Néon.
Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre. Photo: JRM.
Fanny Torres, Aristologie (dépeuplement) (détail), 2009, vidéo, karaoké, chaises et enceintes, dimensions variables. Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre.Photo: JRM.
Fanny Torres, Aristologie (dépeuplement) (détail), 2009, vidéo, karaoké, chaises et enceintes, dimensions variables. Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre.Photo: JRM.
Fanny Torres, Aristologie (dépeuplement) (détail), 2009, vidéo, karaoké, chaises et enceintes, dimensions variables. Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre.Photo: JRM.
Fanny Torres, Aristologie (dépeuplement) (détail), 2009, vidéo, karaoké, chaises et enceintes, dimensions variables. Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre.Photo: JRM.
Table de documentation en consultation, document vidéo de la performance du 4 juin 2009 intitulée « Soyons communistes, une bonne fois : », 8 documents vidéo de performances antérieures.Photo: JRM.
Table de documentation en consultation, document vidéo de la performance du 4 juin 2009 intitulée « Soyons communistes, une bonne fois : », 8 documents vidéo de performances antérieures.Photo: JRM.
Table de documentation en consultation, document vidéo de la performance du 4 juin 2009 intitulée « Soyons communistes, une bonne fois : », 8 documents vidéo de performances antérieures.Photo: JRM.
Fanny Torres, Oligarchie Aristologique (extrait) (détail), 2009, impressions numériques encadrées et vinyle adhésif, 50x50cm. Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre.
Fanny Torres, Oligarchie Aristologique (extrait) (détail), 2009, impressions numériques encadrées et vinyle adhésif, 50x50cm. Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre.
Fanny Torres, Oligarchie Aristologique (extrait) (détail), 2009, impressions numériques encadrées et vinyle adhésif, 50x50cm. Vue de l’exposition Aristologie, Néon, Lyon 2009. Photo : Jean-Alain Corre.