Blind Lemon
2013
Sébastien Maloberti
Blind Lemon
20.04.13 › 25.05.13
Sébastien Maloberti
Blind Lemon
2013
Sébastien Maloberti
Sébastien Maloberti travaille les couleurs tendant régulièrement vers le monochrome. Pourtant quand il publie, à l’occasion de son exposition Blind Lemon chez Néon une édition du même titre, il fait le choix d’utiliser des images documentaires en noir et blanc à travers diverses images notamment de musiciens, de bateau et de reproduction de pyramides. Toutes ces images sont une forme de médiation pour l’exposition qui fait directement référence au milieu du blues et aux premiers bluesmen. On vacille, avec l’édition, entre monde du blues, considéré à une époque comme une musique noire, et iconographie redneck sudistes à travers les photographies de la ville de Memphis où les deux mondes se côtoyaient. Inspiré par cet univers Sébastien Maloberti utilise à la fois abstraction et figuration pour dépeindre autant que peindre un monde paradoxal.
Blind Lemon
20.04.13 › 25.05.13
Sébastien Maloberti
Tools of blues : Le terme blues vient de l’abréviation de l’expression anglaise blue devils (« diables bleus »), qui signifie « idées noires ». Les plus anciennes formes de blues proviennent du Sud des États-Unis, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces formes étaient le plus souvent orales, accompagnées parfois par un rythme donné par des instruments rudimentaires. C’est principalement dans les champs de coton de la région du delta du Mississippi (entre Senatobia et Clarksdale) que ces formes prennent des tours plus complexes. L’une des formes antérieures au blues est le Fife and Drums joué dans la région Hill Country du Mississippi (il s’agit d’un ensemble de percussions guidé par un fifre en bambou, instrument que jouait le maître en la matière, Othar Turner). Il y eut d’autres formes de blues avec des instruments rudimentaires, le diddley bow, une corde fixée sur une planche, le jug, cruchon en terre dans lequel on soufflait. Puis le blues a évolué avec des instruments simples, tels que la guitare acoustique, le piano et l’harmonica. La légende raconte que l’un des guitaristes bluesmen, Robert Johnson, aurait signé un pacte avec le diable ce qui lui aurait permis de devenir un virtuose du blues (blue devils : c’est une musique liée aux forces maléfiques qui était fuie et rejetée par beaucoup de personnes aux États-Unis).
Sebastien Maloberti, Blind Lemon, 2013, publication, 21×29,7cm. Photo : Valentin Defaux / Néon, 2016.
Sebastien Maloberti, Blind Lemon, 2013, publication, 21×29,7cm. Photo : Valentin Defaux / Néon, 2016.
Sebastien Maloberti, Blind Lemon, 2013, publication, 21×29,7cm. Photo : Valentin Defaux / Néon, 2016.
Sebastien Maloberti, Blind Lemon, 2013, publication, 21×29,7cm. Photo : Valentin Defaux / Néon, 2016.
Sebastien Maloberti, Blind Lemon, 2013, publication, 21×29,7cm. Photo : Valentin Defaux / Néon, 2016.
Sébastien Maloberti, Tools of Blues, 2013, acier laqué, bois, papiers et corde à piano, dimensions variable. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, Tools of Blues, 2013, acier laqué, bois, papiers et corde à piano, dimensions variable. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
(De gauche à droite) : Sébastien Maloberti, Tools of Blues, 2013, acier laqué, bois, papiers et corde à piano, dimensions variable, A walk in, 2013, résine et colorants sur bois, 42×30 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
(De gauche à droite) : Sébastien Maloberti, sans titre, 2013, mur placoplâtre découpé, 200×90 cm, Monarch / castle of missing men, 2013, peinture sur acier, 340×240 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
(De gauche à droite) : Sébastien Maloberti, sans titre, 2013, résine, peinture spray et gravure sur bois, 42×30 cm, Lost in Chakigo (détail), 2013, résine acrylique et encre sur acier laqué, dimension 112 x 76 cm, sans titre, 2013, mur placoplâtre découpé, 200×90 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, Beale street, 2013, résine acrylique et encre sur acier laqué, 212×132 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
(De gauche à droite) : Sébastien Maloberti, Lost in Chakigo (détail), 2013, résine acrylique et encre sur acier laqué, dimension 112 x 76 cm, sans titre, 2013, mur placoplâtre découpé, 200×90 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
(Du premier au second plan) : Sébastien maloberti, sans titre (détail), 2013, mur placoplâtre découpé, 200×90 cm, Big Ol’ / Dixie (détail), 2013, résine acrylique, encre et peinture spray sur acier laqué, 38×56 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, Big Ol’ / Dixie (détail), 2013, résine acrylique, encre et peinture spray sur acier laqué, 38×56 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, Lost in Chakigo, 2013, résine acrylique et encre sur acier laqué, dimension 112 x 76 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, Lost in Chakigo, 2013, résine acrylique et encre sur acier laqué, dimension 112 x 76 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, A walk in, 2013, résine et colorants sur bois, 42×30 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, Big Ol’ / yellow, 2013, impression numérique sur papier, 90x125cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Pierre Gaignard / Néon.
(De gauche à droite) : Sébastien Maloberti, Small city, 2013, résine acrylique, peinture spray et découpe sur bois, 32×38 cm, The 30th song, 2013, résine acrylique, encre et peinture spray sur acier laqué, 56×76 cm, Big Ol’ / yellow, 2013, impression numérique sur papier, 90×125 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.
Sébastien Maloberti, Big Ol’ / yellow, 2013, impression numérique sur papier, 90x125cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Pierre Gaignard / Néon.
Sébastien Maloberti, Small city, 2013, résine acrylique, peinture spray et découpe sur bois, 32×38 cm. Vue de l’exposition Blind Lemon, Néon, Lyon, 2013. Photo : Clémence Bachat / Néon.